27 fév 2018

Le travail d’équipe au service de la réussite du VLS

Saviez-vous que le système de VLS à Dallas, aux Etats-Unis, représente 20 000 vélos en libre-service ? Et seulement 0,2 % des habitants font du vélo pour se rendre au travail.

Parmi les forces en présence sur le territoire, on peut citer Ofo, le géant chinois, ou encore LimeBike, dont nous vous avions déjà parlé.

Le problème des VLS à Dallas

 

Vélos noyés à Dallas A Dallas, comme dans d’autres grandes villes, les opérateurs tentent d’inonder le marché et d’atteindre une taille critique. L’objectif : devenir incontournable (avant les autres) et forcer la concurrence à partir.

Comme pour un réseau social, le système de VLS doit atteindre un nombre d’abonnées suffisant, pour que tout le monde s’y intéresse. C’est le cas pour Facebook, réseau social que tout le monde connaît et sur lequel on est quasi-sûr de retrouver la quasi totalité de ses connaissances.

Selon cet article d’un magazine américain, Motherboard (lecture en anglais), même le maire de la ville de Dallas, Mike Rawlings, raisonne ainsi : « Si vous pouvez inonder un marché, vous pouvez en devenir le maître et forcer les autres acteurs du VLS à s’en aller ».

A Dallas, des centaines de vélos sont en piteux état, mal garés, dégradés ou découpés en deux. Un compte Instagram dédié à ce sujet a même été mis en place.

Que faire pour solutionner les dégradations dans les systèmes VLS ?

Des solutions pour le VLS

Nous pensons que la qualité des matériaux et la durabilité du vélo jouent pour beaucoup dans la réussite d’un système de VLS. C’est pourquoi notre Titibike est 4 fois plus résistant qu’un VTT. C’est également pour cela qu’il dispose de technologies avancées de sécurisation contre les dégradations.

Mais ce n’est pas tout.

Comme la situation à Dallas l’indique, les opérateurs de VLS ont intérêt à collaborer avec les villes qui les accueillent.

Les actions suivantes peuvent s’avérer bénéfiques :

  • tester en amont les vélos dans certains quartiers, afin d’identifier les usages,
  • travailler avec des associations locales et des collectifs d’habitants, pour que les habitants s’approprient les vélos et veuillent les « chouchouter »,
  • travailler avec la ville pour créer des liens avec les moyens alternatifs à la voiture, comme les transports en commun.

Tout cela rappelle fortement notre article sur le passage de l’autosolisme à la multimodalité, que nous vous invitons à lire ou relire.

A Dallas, la ville pourrait aussi avoir une démarche plus proactive et réguler les zones où les vélos peuvent être garés, demander l’aide de la police municipale pour limiter les abus et dégradations…

Car permettre aux opérateurs de VLS de venir dans sa ville ne suffit pas, il faut ensuite gérer la relation entre le vélo libre-service et ses administrés ! La liberté d’usage ne peut exister sans régulation.

Envie d’en savoir plus ? Contactez-nous, on veut vous parler de vélos libre-service 🙂