Une personne à côté de son vélo en milieu rural

Transports disponibles pour tous

Réduire l’utilisation individuelle de la voiture dans les villes est un enjeu pour un grand nombre de collectivités. Cependant, beaucoup sont encore dépourvues de réseaux de transport urbains denses. L’objectif est de faciliter l’accessibilité aux déplacements du quotidien, à tout le monde quel que soit le lieu de résidence, grâce à une politique cyclable diversifiée et complémentaire des infrastructures en place.

Sommes-nous tous égaux en matière de transports ?

Depuis plusieurs années, les modes de transports en commun se multiplient et sont de plus en plus utilisés. Cependant, nous ne sommes pas encore tous égaux en matière de déplacements.

Encore 18 millions de personnes n’ont pas accès à ces transports, notamment dans les territoires périphériques.

Un chiffre qui oblige les collectivités à s’adapter et à envisager de nouveaux projets mobilités.

Il est plus difficile pour les personnes habitant en périphérie d’avoir accès aux transports que pour les personnes vivant en hypercentre, point focal d’intermodalité. Créer des pôles générateurs pour relier les différentes villes et communes entre elles est donc primordial pour les élus.

Désenclaver les zones urbaines les moins bien desservies, c’est rendre accessibles les transports à tous. De ce fait, une solution grandissante de politique publique consiste à déployer plusieurs modes de transports publics, et à créer de véritables liaisons intermodales, pour inciter par exemple à l’usage du vélo au quotidien pour le dernier kilomètre, ou pour un usage touristique.

Les infrastructures mises en place

Recréer une harmonie entre tous ces micro-territoires est l’enjeu des collectivités. Depuis 20 ans, le développement des pistes cyclables et véloroutes, s’est concentré autour d’axes structurants en France. Les collectivités y ont investi chacune 1.5 million d’euros en moyenne par an, nous explique l’étude de Vélos & Territoires.

Tout comme l’expérimentation des coronapistes, les collectivités ont engagé plusieurs stratégies cyclables.

Dans cette dynamique, depuis le 20 janvier 2021, les nouveaux trains ont pour obligation de comporter des emplacements destinés aux vélos non démontables dans leurs compartiments. Une initiative parmi d’autres, qui permet au fur et à mesure d’ancrer le vélo dans les habitudes quotidiennes des Français.

Sans oublier l’appel à projets Avelo 2, lancé par l’Ademe dans l’optique d’accompagner les territoires à définir leur politique cyclable.

25 millions d’euros ont été mobilisés pour faire du vélo un moyen de transport du quotidien, dans les territoires les moins bien desservis.
Signalisation vélo sur sol

Le vélo facilite l’accès aux transports ?

Aujourd’hui, de nombreuses possibilités s’offrent aux villes pour proposer des déplacements variés à ses habitants, en courte ou longue distance. Le vélo en fait partie, que ce soit pour relier les différents transports entre eux (très courtes distances), ou en utilisation seul.

Il faut avoir en tête que pour les trajets de moins de 5 kilomètres, le vélo est le mode de déplacement le plus performant (temps + coût), loin devant la voiture, le bus ou la marche.

Certaines infrastructures cyclables augmentent le nombre d’usagers des transports en commun et facilite les reports modaux synergiques. Citons notamment les bandes et pistes cyclables, les couloirs bus ouverts aux vélos, les rues cyclo-piétonnes, les doubles-sens cyclables, les zones 30, les carrefours aménagés, et même les vélos en libre-service. Toutes permettent de créer du lien entre les réseaux « plus lourds », que ce soit pour prendre le train en rejoignant une gare, une station de tramway ou encore de bus, bien plus rapidement qu’en voiture, et à moindre coût. Et n’oublions pas que les externalités de l’usage Vélo sont considérables : santé, environnement, ville apaisée

Homme louant un vélo Ecovelo

Des répercussions sur le tourisme ?

Les aménagements cyclables ont forcément un impact sur le tourisme. La France le démontre puisqu’elle est la deuxième destination d’Europe pour le vélo-tourisme, avec plus de 21 millions de cyclistes comptabilisés durant les périodes estivales.

Ainsi, depuis quelques années, les vélos libre-service se présente comme une nouvelle option de découverte pour les touristes. Que ce soit pour le bon rapport qualité-prix, la liberté de circuler et de s’arrêter quasiment partout, la disponibilité 24h/7j, ou encore la facilité d’utilisation, le vélo est devenu une vraie alternative aux véhicules motorisés.

Marseillan est un bon exemple pour mesurer  les bienfaits du vélo sur le tourisme.

La ville du littoral a en effet été récompensée par la FUB en 2019, devenant la 3e ville de moins de 20 000 habitants reconnus pour ses diverses actions liées au pratiques cyclables.

En effet, permettre aux touristes de visiter différemment les territoires français, aussi bien villes que milieux ruraux, en ouvrant la circulation des zones impraticables en voiture est essentiel. C’est un des objectifs du vélo libre-service dans la plupart des villes de France.

4 personnes faisant du vélo en bord de mer

Bilan

Les collectivités sont pour beaucoup motrices pour investir sur les infrastructures de transports et elles y consacrent un budget conséquent pour le déploiement des aménagements. Le vélo devient incontournable et offre de réelles répercussions bénéfiques sur les villes, ses entreprises et ses citoyens.

Gain de temps pour les salariés, commerces de proximité plus accessibles, baisse de la pollution sonore, préservation de l’environnement, consolidation du budget des ménages, amélioration de l’espérance de vie, infrastructures routières préservées, le vélo est devenu un mastodonte de l’économie française, avec environ 10 milliards d’euros générés sur notre territoire.

Si vous désirez avoir plus d’informations sur le monde des vélos en libre-service, suivez-nous sur les réseaux sociaux.

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