21 mars 2022

Concilier VLS et infrastructures cyclables

L’essor du vélo ces dernières années est plus que notable. Certaines collectivités font le choix gagnant d’adopter une stratégie de développement de la mobilité urbaine en parallèle d’un développement d’une solution de vélo libre-service.

Quels sont les avantages de déployer du vélo libre-service en même temps que les infrastructures cyclables ?

Les politiques publiques jouent un rôle important pour le développement des infrastructures. Car se sont-elles qui réorganisent l’espace public et qui pilotent les stratégies de mobilités. Piétonisation des centres-villes, abaissement de la limitation à 30km/h, rétrécissement des voies pour les véhicules motorisés… Toutes les actions en faveur des infrastructures, sont complémentaires au développement de la mobilité active.

On peut en mesurer les conséquences avec les pistes cyclables temporaires, dîtes « corona pistes ». Là où dans certaines villes européennes, la pratique du vélo a augmenté de 14% à 30%. En développant massivement les structures cyclables dans les zones urbaines, une offre amènera naturellement vers une demande. C’est de cette manière que la mobilité fonctionne. Sachant que 60% des Français se disent prêt à se mettre au vélo, Stein VAN OOSTEREN cite dans Pourquoi pas le vélo ? « Si le peuple veut, les politiques le voudront aussi ».

Il ne faut pas attendre que les structures cyclables soient là pour changer les habitudes. Il faut en amont réduire chez les automobilistes le besoin d’utiliser la voiture sur de courtes distances. Réduire le nombre de places de stationnement en centre-ville (une place de parking équivaut à une dizaine de vélos garés), développer des méthodes d’intermodalité, organisation de la voirie. C’est déjà le cas aux Pays-Bas, où la réorganisation de la voirie et des espaces de partages ont fortement accélérer la transition vers le vélo. Pour rappel, le vélo représente 30% des déplacements aux Pays-Bas, contre 3% seulement en France. Par conséquence, il faut créer cette demande le plus tôt possible pour créer le besoin d’une infrastructure adaptée.

Pourquoi pas la France ?

Historiquement, les Pays-Bas était le berceau de la culture voiture. C’est en développant massivement les infrastructures cyclables que le vélo, lui, a pu se développer en parallèle. Ces actions dessinent un cercle vertueux pour l’économie de proximité dans une zone urbaine. Générant un retour sur investissement et une ville plus apaisée. La transition vers ce mode de déplacement actif est en marche dans de grande métropole française. Il reste encore trop minoritaire dans les petites et moyennes villes.

Le vélo libre-service Ecovelo, au cœur des problématiques des collectivités en matière de mobilité urbaine

Pour la majorité des petites et moyennes villes, les infrastructures cyclables manquent. C’est la conséquence du manque de demande. Dès lors qu’il existe des infrastructures adaptées, celles-ci ne répondent pas encore à la demande des cyclistes en matière de sécurité. Grâce à son expertise et sa maîtrise du sujet, Ecovelo accompagne ces collectivités dans la résolution de cette problématique. C’est le cas par exemple pour la ville de Reims qui comptait 96 kilomètres de pistes cyclables au début de sa collaboration avec Ecovelo. Le nombre de pistes cyclables sur son réseau et celui des vélos en libre-service a également doubler.

Une solution de vélo libre-service, favorise et légitime clairement le développement de nouveaux aménagements cyclables. Les deux forment un cercle vertueux, entraînant une augmentation de l’usage du vélo sur l’ensemble du territoire. Une stratégie gagnante pour la mobilité active, en vue d’atteindre l’objectif de tripler la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2024, en passant de 3 à 9 %. Retrouver vous aussi, l’évolution des aménagements cyclables dans votre ville.

Quels sont les avantages de la mobilité active ?

En 2021, Ecovelo a déployé sa solution de vélo libre-service auprès de 6 collectivités. Elle a su répondre aux problématiques spécifiques à chacune d’entre elles. Le vélo libre-service entretient une flexibilité dans l’usage du vélo, à moindre coût pour l’usager, tout en favorisant son essor. Adapté pour les déplacements de proximité en milieu urbain, il s’intègre parfaitement dans la mobilité urbaine. Améliorant ainsi la qualité de vie en zone urbaine. Le vélo est aussi un réel outil économique pour les collectivités.

Proposer du vélo libre-service répond aux préoccupations du quotidien. Fini le casse-tête du stationnement à domicile, de la réparation et du vol. Investir dans une solution de vélo libre-service c’est privilégier les déplacements urbains, développer l’économie de proximité, accroitre l’offre de transport en commun et de mobilité active.

22 avri 2021

Utiliser le vélo comme outil écologique ?

En 2018, les transports ont produit plus de 121 millions de tonnes de CO², dont 54% causés par la voiture. Plus que jamais nous devons adapter nos habitudes du quotidien, à commencer par nos déplacements, afin de nous diriger vers une transition écologique. Le vélo se présente comme le bon outil : parfait équilibre entre praticité et rapidité, il respecte l’environnement sans bouleverser notre quotidien.

Remise en question suite à la Covid-19 ?

2 Français sur 3 considèrent que la crise sanitaire  a été l’occasion pour accélérer la transition écologique. Une réelle prise de conscience dans le prolongement des engagements pris par la France pour mettre en place un processus stratégique programmé permettant à moyen-long terme de rendre l’économie plus responsable et plus durable. L’Etat a fait le choix d’intégrer cette transition énergétique dans le programme du plan de relance de 100 milliards d’euros. L’objectif est d’atteindre la neutralité carbone dans les 40 prochaines années.[/vc_column_text][vc_empty_space][vc_single_image image= »22170″ img_size= »medium » alignment= »center » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_column_text]

Un changement nécessaire

Depuis 2015, la température de la planète n’a jamais été aussi élevée. D’après un rapport de l’ONU, chaque année les émissions de CO² ont progressé de 1,5% avec très peu de signe de ralentissement. Le secteur des transports, première source d’émissions de CO², était responsable de 121 millions de CO² en 2018. C’est la voiture particulière qui remporte la première place d’émissions de gaz à effets de serre produite, avec 54% sur l’ensemble des transports.[/vc_column_text][blockquote text= »33 millions de voitures circulent tous les jours en France » show_quote_icon= »yes » quote_icon_color= »#09db6b »][vc_column_text]Les 33 millions de voitures qui circulent tous les jours en France (l’équivalent d’1 français sur 2) prouvent la force des habitudes de mobilité bien ancrées dans le quotidien des français. Les collectivités se présentent comme les plus aptes à proposer des moyens de substitution à la voiture afin d’éduquer aux nouvelles mobilités, inscrites dans une démarche de transition écologique.

L’enjeu ici n’est donc pas de banaliser l’usage de la voiture, mais bien d’adapter nos modes de transports en fonction de nos besoins. Grâce à un réseau de transports riches, variés et complémentaires, les territoires pourront de ce fait s’intégrer dans une démarche d’apaisement de nos espaces de vie.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_column_text]

Grâce aux collectivités

Entre pistes cyclables, mobiliers urbains spécial vélo, systèmes de vélos en libre-service ou encore aménagements autorisés seulement aux vélos et aux piétons, les collectivités ont de nombreuses opportunités d’améliorer la qualité de l’air de leur ville. En effet, le vélo a de nombreux avantages environnementaux par rapport aux autres moyens de déplacements.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_single_image image= »22167″ img_size= »medium » alignment= »center » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_column_text]Un vélo électrique permet d’économiser près de 250 g de CO² par km comparé à une voiture.

En effet, l’empreinte carbone d’un vélo à assistance électrique représente seulement 8% de celle d’une voiture. La mobilité active via le vélo permet de s’adapter aux territoires en réduisant au maximum les effets néfastes à l’environnement.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_column_text]

Le vélo, une alternative durable ?

Pas de rejets de gaz à effet de serre, ni de microparticules, ni d’émanations toxiques, le vélo apaise la ville et améliore ainsi la qualité de vie de tous. De plus il est silencieux et permet ainsi de préserver l’environnement sonore.

En 2020, le vélo libre-service représentait 73% des déplacements de mobilité durable en France. Une part qui montre clairement l’impact du libre-service sur les transports. Le vélo n’est plus seulement utilisé par les sportifs ou les écolos, tout le monde peut s’y retrouver pour diverses raisons.  Plus que jamais il devient une réelle alternative, et d’autant plus depuis l’arrivée de l’électrification des véhicules.

De nombreuses options se développent aujourd’hui pour répondre à toutes les problématiques :

S’ajoute à cette dimension écologique le côté pratique et agréable du vélo. L’enjeu n’est donc pas d’évincer la voiture, le bus, etc… mais de créer une harmonie logique et plus respectueuse de notre territoire.

L’objectif est ici d’éduquer pour l’avenir et d’imaginer des stratégies pour que le vélo devienne un réel outil du quotidien, et plus seulement une option. Il répond non seulement à un besoin climatique urgent, mais également à un besoin sanitaire et social.